Le SYNAVI est engagé aux côtés des autres organisations d'employeur.euse.s et de salarié.e.s, sur l'ensemble de ces mobilisations. C'est aussi le cas en délégation Occitanie !
Le SYNAVI Occitanie est représenté dans les intersyndicales ou collectifs qui échangent depuis plusieurs semaines pour organiser les mobilisations à Toulouse et Montpellier.
La délégation est aux côtés des syndicats de salarié·es, de la CIP et des assemblées qui occupent les lieux artistiques et culturels sur l'ensemble de la région :
- le ThéâtredelaCité - Centre Dramatique National à Toulouse
- l'Institut Chorégraphique International - Centre Chorégraphique National à Montpellier,
- Paloma - Scène des Musiques Actuelles à Nîmes,
- le Théâtre de la Maison du Peuple - Scène conventionnée "art en territoire" à Millau
- le Dôme de CIRCa - Pôle national cirque à Auch
- le Cratère - Scène nationale d'Alès
Elie Golgévit, élu au conseil national du SYNAVI, a pris la parole lundi 15 mars pour soutenir l'occupation de l'Institut Chorégraphique International - CCN de Montpellier :
Je représente le Synavi, Syndicat des Arts Vivants. Autrement dit, je porte la parole de plus de 500 compagnies, structures de production et lieux indépendants en France.
Le Synavi soutient totalement l'ensemble des revendications qui ont été énoncées par mes camarades précédents. Je vais parler ici du point de vue des compagnies.
Joe Biden, le président des Etats-Unis, a dit récemment tout le mal qu'il pensait de la théorie du ruissellement, chère à Emmanuel Macron, et qu'il est temps, a-t-il dit, de bâtir une économie qui croit de bas en haut, appelant ainsi à un changement de paradigme économique.
Hé bien, c'est exactement ce changement de paradigme que le Synavi réclame pour la politique culturelle. Il s'agit, là encore, de commencer par le bas.
Concrètement, nous demandons :
D'une part, un soutien massif à l'emploi artistique et technique, seul moyen réellement efficace pour soutenir la création, la diffusion, l'action culturelle et l'infusion sur les territoires.
D'autre part, un soutien très important à tous les lieux intermédiaires et opérateurs du tiers secteur du spectacle vivant ; car c'est là où les équipes artistiques vivent, créent, produisent, dans une relation de proximité avec les habitants et leur territoires.
Je voudrais insister sur un point : la survie du secteur du spectacle vivant n'est pas seulement une question économique. C'est aussi une question existentielle : l'être humain, pour vivre, a besoin de pouvoir danser, chanter, rire, a besoin de pouvoir partager avec d'autres être humains des émotions, des questionnements. L'art et la culture sont donc essentiels à notre survie psychique et sociale. Il serait temps que notre gouvernement en prenne enfin conscience.
Je vous remercie,