NON À LA FERMETURE DE MIX'ART MYRYS À TOULOUSE

Lyon - Le 25 janvier 2021

Depuis 2005 Mix'art Myrys occupe un ancien hangar dans une zone industrielle, rue Ferdinand Lassalle, à Toulouse.

Depuis 15 ans les pouvoirs publics accompagnent et financent Mix'art Myrys.
Depuis 15 ans la non-conformité des locaux occupés par Mix'art Myrys est connu de l'ensemble des partenaires financiers.
Depuis 15 ans la mairie de Toulouse a fait le choix politique de soutenir malgré tout Mix'art Myrys.

En 2018 le conseil métropolitain vote l'achat des locaux pour leur mise à disposition à Mix'art Myrys, assortis de leur mise en conformité aux normes ERP.

Des discussions entre la métropole et Mix'art Myrys sont en cours depuis 2018 pour réaliser ces travaux de mises aux normes.

Cet historique rapide montre, s'il en était besoin, que la décision de fermeture administrative n'est pas une décision motivée par la sécurité des personnes mais est une décision politique.

Le SYNAVI dénonce cette décision qui est un coup porté à la culture en une période où celle-ci traverse une crise comme elle n'en a jamais connue. En cette période nous avons besoin de dialogue, de solidarité et de confiance. En cette période les acteurs culturels, quels qu'ils soient, doivent pouvoir compter sur les collectivités et sur l'Etat.

Nous leur demandons solennellement de renouer le dialogue au plus vite.

Le SYNAVI a montré sa capacité d'interlocution et de travail sur la métropole toulousaine,
il se tiendra aux côtés de Mix'art Myrys, pour favoriser le dialogue
et contribuer à trouver ensemble une issue à cette situation.

SYNAVI
Emmanuelle Gourvitch, présidente

SYNAVI Occitanie
Eric Vanelle, Sandrine Le Metayer, co-délégués

Communiqué concernant la médiathèque de Lyon Vaise

Demandes du CRAC à la Région Hauts de France : Maintenant et pour demain !

Au début de ce deuxième confinement, la situation des équipes artistiques et structures indépendantes de la création est particulièrement alarmante. Après un premier confinement, temps de la sidération, qui a provoqué des annulations, reports et empêchements, nous abordons cette nouvelle séquence avec un sentiment d'abattement partagé par tous les acteurs du secteur.

Au printemps, les projets empêchés avaient parfois été reportés à l'automne ou annulés mais la saison 2020/2021 avait pu, avec beaucoup de difficultés être imaginée et mise en œuvre depuis le mois de septembre.

Aujourd'hui, les difficultés sont multiples et semblent insurmontables :

- Les représentations, empêchées par le second confinement, sont cette fois purement et simplement annulées sans report programmé ni perspectives de reprise à cette heure.

- Les spectacles créés en 2020 ou qui auraient dû l'être, n'ont pas été vus et ne seront pas programmés la prochaine saison 2021/2022.

- Les équipes aidées sur les différents dispositifs d'aide à la création ou à la résidence ne peuvent justifier de ces financements car les objectifs n'ont évidemment pas été atteints en 2020. Elles sont dans l'incapacité de savoir si ces critères seront atteignables en 2021…. Comment remplir des dossiers de subvention dans un contexte ou aucune perspective n'est possible pour 2021 ?

NOUS SOMMES DANS L'IMPASSE ! ET NOUS VOULONS TRAVAILLER

Dans ce contexte très difficile, il nous faut sauver les emplois artistiques et continuer notre travail de création et de rencontres avec les publics.

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Pour Maintenant,

Nous demandons la reconduction immédiate du fonds de secours proposé par la Région des Hauts-de-France en reportant la date de dépôt au 15 mars 2021 et en aménageant les critères afin de permettre à davantage d'équipes de pouvoir y prétendre, à savoir l'extension de l'antériorité du financement public à 3 ans (2019- 2018 -2017) et la réduction du pourcentage de pertes de 50 % à 30 %.

Nous demandons la confirmation des financements pour 2020 quels que soient les dispositifs et leur réalisation effective ainsi que la levée du taux de dépenses subventionnables.

Pour Demain

Comme en 2015 il nous semble important de garantir rapidement un moratoire des financements en 2021 pour les financements de la Région avec la double problématique de la crise sanitaire et des élections prévues au printemps ou au début de l'été 2021.

Nous demandons aussi, pour les saisons 2020/2021 et 2021/2022, un DÉVERROUILLAGE général des aides de la région afin de les rendre compatibles avec la situation sanitaire et les conséquences qu'elle aura pour les programmations des saisons à venir.

  • Nous demandons de revoir les critères des dispositifs pour les créations et les résidences afin de prendre mieux en compte les représentations pour les petites ou très petites jauges.
  • Nous demandons un financement pour les ateliers de recherche et les laboratoires artistiques qui sont à ce jour les seules possibilités de travail en période de confinement.
  • Nous demandons l'aménagement des PEPS afin de rendre possible, dans le cadre du projet proposé, la présentation d'une œuvre à des élèves, le lycée étant le seul endroit où cette rencontre est encore possible.
  • Nous demandons une généralisation du financement des équipes au Programme d'activités, qui seul permettra de financer le travail artistique proposé.

Appel à manifestation à Strasbourg le 13 novembre 12h, place de la République

La Fédération du spectacle, de l'audiovisuel et de l'action culturelle CGT (FNSAC) et ses syndicats, dont le SFA-CGT Alsace (artistes-interprètes) et le SAMBR (musiciens), le SNSP Grand Est, le Syndeac Grand Est, le SYNAVI Grand-Est, La FAREST, le collectif du spectacle vivant à Metz, le SCC, Sud Culture Grand Est, en premiers signataires, appellent tous les professionnels du spectacle vivant, intermittents et permanents : artistes, techniciens et personnels de production et d'administration du Grand Est et leurs employeurs à une manifestation

vendredi 13 novembre à 12h, place de la République à Strasbourg

La mise en place d'un nouveau confinement place tous les professionnels du spectacle, artistes auteurs, artistes interprètes, ouvriers, techniciens et personnels administratifs, dans une situation de grande insécurité. Une nouvelle fois, le gouvernement ne reconnaît pas le secteur culturel comme une activité "indispensable" à la nation. Il nous place dans l'impossibilité de porter notre travail auprès du public.

La première prolongation des droits à l'intermittence, décidée au printemps dernier, est désormais insuffisante. L'interdiction des représentations, l'annulation des événements publics empêchent de nombreux professionnels de reconstruire leurs droits. Les logiques de reports d'activité grèvent déjà et éloignent la reprise : il faut prolonger à nouveau automatiquement les droits à l'intermittence pour au moins un an, jusqu'au 31 aout 2022.

Déjà, il faut intervenir d'urgence auprès de celles et ceux, auteur.trices, technicien.ne.s, artistes, qui n'ont pu réunir à ce jour les droits nécessaires pour ouvrir des indemnités décentes, voire aucune, relatives à leurs congés maternité et arrêts maladie.

L'ensemble des caisses sociales est dangereusement mis à mal par la perte des cotisations due au recours massif au chômage partiel. Elles sont essentielles à la protection des plus fragiles, elles sont indispensables au maintien de la profession. Elles seront décisives à la reprise. Déjà, l'Afdas (formation), la CMB (médecine du travail), Audiens prévoyance (congés, retraite et santé), cessent leurs prestations ou sont en instance de faillite. L'Etat doit financer ces pertes sans puiser dans le budget de la culture.

La fermeture totale ou partielle des conservatoires et écoles de musique est incohérente au regard du maintien de l'enseignement général, tout comme l'est l'arrêt brutal ou l'entrave aux interventions artistiques dans les établissements scolaires, dans les territoires et auprès des populations empêchées. C'est la relève de nos métiers qui est en jeu.

Il faut un plan d'urgence fléchant des aides directes pour les compagnies, les ensembles et les artistes indépendant.e.s, leur permettant dès maintenant de garantir l'emploi de leurs équipes, pour pallier les effets d'engorgements liés aux reports de programmation.

Il faut aider les théâtres à accueillir cette activité en leur donnant les moyens dédiés. Il faut garantir leur sécurité, notamment ceux qui sont fragilisés par la perte de billetterie.

Enfin il faut que l'action des partenaires publics soit concertée avec l'ensemble des acteurs du spectacle vivant, afin que partout les contrats soient honorés, les moyens humains et financiers mis en oeuvre pour assurer l'urgence, les subventions votées soient versées sans proratisation et les budgets culturels garantis au minimum, voire augmentés.

Pour cela, nous demandons à l’État et à toutes les collectivités territoriales de jouer leur rôle dans l'organisation de cette action commune.


FNSAC-CGT : fédération du spectacle, de l'audiovisuel et de l'action culturelle

SFA-CGT : syndicat français des artistes-interprètes

SAMBR-CGT : syndicat des artistes-musiciens du Bas-Rhin

SNSP : syndicat national des scènes publiques

Syndeac : Syndicat National des entreprises artistique et culturelles

Synavi Grand-Est : Syndicat National des Arts Vivants, délégation Grand-Est

FAREST : fédération des arts de la rue Grand Est Bourgogne Franche-Comté

Collectif du spectacle vivant à Metz

SCC : (syndicat du cirque et compagnies de création)

Sud Culture Grand Est

Communiqué Solidarité Hauts-de-France - 7 mai

Communiqué de presse du SYNAVI Centre Val de Loire - Clotûre des Jeudiffusion

Du 6 février au 12 mars 2020, 21 compagnies de la Région Centre-Val de Loire, adhérentes au Synavi, syndicat des structures indépendantes de création, ont coopéré pour la première fois ensemble afin de de proposer aux programmateurs 5 journées professionnelles : "Les Jeudiffusion". Ces cinq journées entièrement organisées par les compagnies et les lieux d'accueil partenaires leur ont permis de découvrir des spectacles portés par des compagnies basées dans d'autres départements que le leur. Cet événement fut un succès : 19 spectacles présentés, plus de 80 professionnels accueillis, programmateur.rice.s et compagnies.

Les lieux partenaires ont été l'Espace Jean Cocteau à Monts, la Maison de Bégon à Blois, le Centre Culturel Louis Aragon à Saint-Florent-sur-Cher, le Théâtre des Minuits à Neuville-sur-Essonne et L'Atelier à Spectacle à Vernouillet.
De plus, pour sa première édition, cet événement a reçu le soutien de la Région Centre-Val de Loire. Plusieurs demandes de soutien à d'autres collectivités locales sont actuellement en cours d'instruction.

Par ces journées solidaires, nous nous sommes prouvé.e.s que nous pouvions faire cause commune pour une meilleure diffusion des œuvres sur le territoire. Et le revendiquer haut et fort.

Malheureusement, l'épidémie de Covid-19 a d'ores et déjà des conséquences désastreuses pour nos structures indépendantes de création et de diffusion, pourtant indispensables au développement de leur propre territoire. Les activités qui font la vie et contribuent au financement des structures et de leurs salarié.e.s sont annulées ou reportées : représentations, festivals, interventions scolaires, dans les hôpitaux, dans l'espace public, dans les centres sociaux, dans les maisons de retraite,...

Les structures indépendantes de création et de diffusion attendent des pouvoir publics un soutien à la hauteur des enjeux. Car elles sont les principaux et premiers acteurs de la création artistique auprès des citoyen.ne.s. Souvent de taille modeste, elles ne vivent que par l'engagement quotidien de salarié.e.s et de membres bénévoles. Sans une action politique courageuse et déterminée en leur faveur, elles ne seront que plus fragilisées encore par cette crise sans précédent. La culture de proximité se verrait alors en grand danger.

Communiqué intersyndical IDF sur le retrait de la Région d'Arcadi - Septembre 2018

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LA COOPÉRATION CULTURELLE MISE A MAL NON À LA DISPARITION DE L’EPCC ARCADI !

Les organisations professionnelles du spectacle vivant d’Ile-de-France signataires, réunies en intersyndicale, ont pris connaissance du courrier adressé le 12 septembre dernier par Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France à Françoise Nyssen, ministre de la Culture, informant cette dernière de la décision régionale de quitter l’EPCC ARCADI.

Dès l’installation de la nouvelle majorité régionale - qui n’a jamais caché sa défiance à l’égard d’ARCADI, mais également de l’ARIAM et du Festival d’Ile-de-France, tous deux disparus aujourd’hui - le milieu professionnel avait largement fait part de ses inquiétudes, s’était mobilisé et avait engagé un dialogue avec la Région et la DRAC Ile-de-France sur le sujet. Ces derniers mois, un nouveau cahier des charges avait finalement réuni État et Région et une procédure de recrutement pour la direction était engagée, permettant de conserver l’essentiel des missions d’ARCADI.

Nous nous alarmons de la décision signifiée à Madame la Ministre par Madame Pécresse, et de la méthode brutale qui affiche une indifférence à l’égard du travail accompli et des salariés de l’établissement. Elle signerait l’arrêt de mort d’ARCADI entraînant un affaiblissement considérable des équipes artistiques franciliennes qui agissent au plus près des habitants.

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Communiqué sur les conventionnements DRAC - Soutien à la compagnie RL

 COMMUNIQUE SYNAVI Ile-de-France

La Direction des Affaires Culturelle d’Ile de France a arrêté en début d’année la liste des compagnies qu’elle conventionnait pour les trois prochaines années et celles dont la convention prenait fin. Bien peu des compagnies, membres du SYNAVI Ile de France, ont la chance de bénéficier de ces conventionnements et la plupart renoncent même à solliciter aujourd’hui l’aide à la création du fait du nombre de refus reçus par le passé. Le conventionnement ne concerne de fait que quelques artistes privilégiés et notamment les anciens directeurs de Centres Dramatiques Nationaux. Cette aide ne peut pas être une rente à vie. La sortie d’un conventionnement est donc normale quand les bénéficiaires ne répondent plus aux critères de création, de diffusion des spectacles vivants et des exigences d’accompagnement des jeunes compagnies que des équipes plus structurées et mieux financées ont le devoir de réaliser. Encore faut-il que ces critères soient effectivement fixés, appliqués et transparents.

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Communiqué intersyndical Grand Est - Occupation du TGP - 22 mars 2018

 

Communiqué de presse des représentants régionaux du PROFEDIM, du SNSP, du SYNAVI et du SYNDEAC, syndicats d’employeurs du spectacle vivant subventionné

Le 22 mars 2018

Dans les territoires du Grand Est,
la persistance d’une politique publique de la culture est menacée


Théâtre Gérard Philipe à Frouard, Théâtre Louis Jouvet à Rethel, Transversales à Verdun, Nouveau Relax à Chaumont, Bords 2 Scènes à Vitry-le François... Ce sont des scènes conventionnées et des théâtres de ville, financés par la Région, les départements, les communes, parfois les communautés de communes, l’Etat. Dans un autre contexte, l’Espace Bernard-Marie Koltès à l’Université de Lorraine à Metz. C’est un réseau d’établissements qui a pris des missions et des responsabilités dans la création artistique, dans la diffusion et l’accès de tous aux œuvres. C’est le tissu premier de la démocratisation culturelle, de l’accompagnement de la création et de l’émergence artistique maillant les territoires en complément des grands labels nationaux. 

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Incendie criminel au comptoir de la Victorine - Il faut agir !

Un incendie criminel a eu lieu au Comptoir de la Victorine à Marseille, où travaillent trois de nos adhérents en PACA. Les résidents prennent la parole suite à cet événement et ont organisé une réunion de crise le 27 février pour dénoncer les conditions de leur lieu de travail.

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